Dans l’étape actuelle, la Tunisie a besoin d’un président garant de l’équilibre entre les pouvoirs tout en la mettant à l’abri de l’hégémonie d’une partie et du retour à la polarisation politique, a estimé le candidat indépendant à la présidentielle, Abderrazk Kilani.
S’exprimant en marge d’un meeting culturel, dimanche, dans la ville El Mourouj en banlieue sud de Tunis, Kilani a appellé à unir les rangs de tous les Tunisiens, à dépasser les défaillances de la période transitoire et à tourner la page du “passé douleureux”.
“Ceci sera accompli par l’appui aux institutions de l’Etat, l’amélioration du niveau des prestations administratives, ainsi que la réforme de la sécurité, de la justice et des médias”, a-t-il estimé.
Selon lui, il importe également de conjuguer tous les efforts pour instaurer la paix et la justice sociales tout en luttant contre le terrorisme et réhabilitant l’image de la Tunisie dans son environnement régional et international.