Les établissements de santé situés dans les zones frontalières, sujettes à des attaques terroristes, doivent réviser et actualiser leurs plans de crise afin de mieux gérer les situations d’urgence, a déclaré le ministre de la santé Mohamed Salah Ben Ammar, vendredi, en marge de sa visite au gouvernorat de Médenine.
Ben Ammar a indiqué à la correspondante de l’agence TAP que chaque hôpital possède son plan blanc, mais plusieurs établissements de santé ne l’actualisent pas et ne l’appliquent pas, citant, à ce propos, l’exemple de l’hôpital du Kef lors de la dernière attaque terroriste contre un bus de l’armée.
Le ministre a, par ailleurs, fait savoir que l’hôpital du Kef a réussi à faire face à cette “catastrophe” terroriste grâce aux efforts et à la collaboration entre le secteur publique et privé en dépit du manque des médecins spécialistes.
Il a expliqué que le départ de 4 médecins de l’hôpital du Kef a crée un manque au sein du cadre médical, ajoutant que, les solutions restent temporaires face au manque de médecins spécialistes en dépit de l’ouverture des concours, le recours aux médecins étrangers et la collaboration avec le secteur privé.
Ben Ammar a tenu à souligner les efforts du ministère de la santé pour renforcer et améliorer les services dans les hôpitaux situés dans les zones frontalières en multipliant les investissements en faveur de ces régions.
Le ministre a, aussi, signalé le recours aux médecins de l’institution militaire qui ont contribué à renforcer les équipes médicales en médecins spécialistes dans les régions frontalières.