Des dizaines de journalistes, d’intellectuels et de représentants de la société civile se sont rassemblés samedi, place Pasteur à Tunis pour réclamer la libération des journalistes Sofiane Chourabi et Nadhir Gtari enlevés en libye.
Ce mouvement vise à sensibiliser l’opinion publique sur la situation de ces journalistes, plus de soixante jours après leur enlèvement », a déclaré à l’agence TAP le président de Syndicat national des journalistes tunisiens, Néji Bghouri, relevant les efforts entrepris par le ministre des Affaires étrangères et des organisations de la société civile pour leur libération.
La représentante de l’Organisation Reporters Sans Frontières (RSF) à Tunis, Yasmine Kacha, a souligné que ce mouvement a été organisé en signe de solidarité avec les journalistes et leur famille et pour le droit des journalistes à la liberté et à l’exercice de leur profession en toute sécurité.
Dans une déclaration distribuée lors de ce rassemblement, la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (section Bab Bhar) a exprimé sa solidarité avec les journalistes enlevés et l’ensemble des journalistes qui défendent la libre expression. La Ligue a exhorté toutes les parties concernées par le processus de transition en Libye à fournir un surcroît d’effort pour hâter leur libération.