Des composantes de la société civile ont condamné, jeudi, l’attaque terroriste ignoble perpétrée mercredi contre un bus de transport de militaires, à Nebeur (gouvernorat du Kef) qui a fait cinq morts et plusieurs blessés.
Le Syndicat des magistrats a appelé la prochaine assemblée parlementaire à inscrire parmi ses priorités la nécessité d’adopter la loi sur le terrorisme, réitérant l’appel à mettre en place un pôle judiciaire spécialisé en matière de lutte contre le terrorisme.
Pour sa part, l’Association des magistrats tunisiens (AMT) a insisté sur l’impératif de mettre en œuvre une approche stratégique globale pour la lutte contre le terrorisme. L’AMT a, également, souligné la nécessité de renforcer les équipements et le cadre médical et paramédical des hôpitaux situés dans les régions les plus touchés par les attaques terroristes et y promouvoir la qualité des soins dispensés.
Le Conseil supérieur islamique a, quant à lui, appelé à la vigilance et à la précaution, et à la nécessité de se tenir prêt à affronter quiconque tente de porter atteinte à l’unité nationale à travers des actes abjects qui prennent pour cible les défenseurs de la patrie parmi les militaires et les sécuritaires. Le syndicat du corps des délégués (omdas) a, de son côté, exhorté les composantes de la société civile et les politiques à soutenir les institutions militaire et sécuritaire dans leur lutte contre le terrorisme.
Selon l’Union nationale de la femme tunisienne, des extrémistes cherchant à déstabiliser le processus de transition en Tunisie, sont derrière les actes terroristes lâches perpétrés contre les militaires et les forces de l’ordre.
L’UNFT appelle le gouvernement à sévir contre ces groupes terroristes en prenant les dispositions juridiques et sécuritaires nécessaires. L’organisation considère que la meilleure réponse aux terroristes est d’affluer, en masse, le jour du scrutin présidentiel et de continuer à soutenir les efforts de l’armée et des forces de sécurité dans leur lutte contre le terrorisme.