Le comité national de soutien aux journalistes tunisiens pris en otage en Libye, Sofiène Chourabi et Nadhir Gtari, a rencontré ce vendredi le ministre des Affaires étrangères, Mongi Hamdi, avec lequel il a examiné les possibilités d’actions immédiates à entreprendre pour obtenir la remise en liberté des deux journalistes dans les plus brefs délais, a indiqué le président du Syndicat national des journalistes tunisiens.
Joint au téléphone par l’agence TAP, Néji Bghouri a précisé que le comité de soutien est en contact permanent avec les parties libyennes concernées pour “s’assurer de la localisation, de l’état de santé et du moral des deux otages, indiquant que le comité veille à informer le ministère des Affaires étrangères quotidiennement des renseignements qui lui sont communiqués par les parties libyennes, afin que les mesures adéquates soient prises.
Toujours selon le président du SNJT, la cellule de crise relevant du ministère des Affaires étrangères prend toujours soin de vérifier lesdits renseignements d’après lesquels Sofiène Chourabi et Nadhir Gtari seraient en captivité avec cinq autres journalistes libyens enlevés par le même groupe de preneurs d’otages. Bghouri a formé le voeu de voir les deux journalistes retrouver leur condition d’hommes libres, mais il n’a pas caché que l’aggravation de la situation sécuritaire en Libye a beaucoup ajouté à la complexité de la situation.
Le comité de soutien, indique-t-on, organisera samedi, Place Pasteur, à Tunis, en coopération avec Reporters sans frontières, une manifestation intitulée “Nous ne vous oublions pas”, devant marquer les deux mois de captivité des deux journalistes.