Réunie jeudi soir au Palais du gouvernement à la Kasbah, la cellule de crise chargée du suivi de la situation sécuritaire dans le pays a promis de sévir contre les auteurs de l’attaque terroriste perpétrée hier à Nebeur, au Kef, la qualifiant de « lâche et vile », La cellule de crise a fait part de sa solidarité avec l’institution militaire et présenté ses sincères condoléances aux familles des militaires tombés en martyrs lors de cette attaque.
Elle a, par ailleurs, rendu hommage aux institutions sécuritaire et militaire pour leurs efforts couronnés par le démantèlement de cellules terroristes.
Il s’agit également de la mise en échec de dizaines de plans qui se tramaient contre les élections législatives, lesquelles se sont déroulées dans de bonnes conditions, souligne un communiqué de la présidence du gouvernement.
Présidée par le chef du gouvernement provisoire Mehdi Jomaa, la réunion a été consacrée au suivi de la situation sécuritaire générale dans le pays à la lumière des opérations anticipatives à Kébili, Oued Ellil et Jendouba, lit-on dans le communiqué. Les travaux de la cellule de crise se sont axés également sur les préparatifs pour la prochaine élection présidentielle sur le plan sécuritaire.
L’accent a été mis à cette occasion sur l’importance pour les forces de sécurité et les unités militaires de continuer à faire preuve de vigilance et à être prêt à faire face contre quiconque tente de porter atteinte à la sécurité du pays.
Les participants à la réunion ont en outre passé en revue les efforts de lutte contre la contrebande et la traque des réseaux qui minent l’économie nationale, appelant les forces de l’armée et de sécurité intérieure et les douaniers à surveiller les réseaux de contrebande et à les sanctionner sévèrement.
S’agissant de la situation en Libye, l’accent a été mis sur la nécessité de poursuivre les efforts visant à contrôler les frontières et à mettre en échec toute tentative visant à nuire à la sécurité de la Tunisie.
La réunion s’est tenue en présence des ministres de l’Intérieur, de la Justice et des droits de l’homme, de la Défense nationale, du ministre délégué chargé de la sûreté, du secrétaire d’Etat aux affaires étrangères ainsi que de hauts cadres sécuritaires et militaires.