Seules des violations “sans importance” ont été relevées jusque là lors de la campagne de l’élection présidentielle, selon Anouar Ben Hassen, membre du conseil de l’Instance supérieure indépendante pour les élections.
Ces abus ont consisté principalement à ne pas signaler à l’avance des activités de campagne programmées (délais légal de 48 heures de préavis) et à afficher des textes de propagande dans les lieux du culte et sur les façades des administrations publiques, a-t-il indiqué, jeudi, dans une déclaration de presse en marge d’une rencontre organisée par l’ISIE avec les membres des instances régionales et les chargés de contrôle du financement de la campagne. Il a précisé que l’ISIE a adressé des avertissements aux auteurs des infractions commises.
Toujours selon Ben Hassen, les interdits de la campagne présidentielle sont les mêmes que pour les élections législatives, avec cependant des exceptions mentionnées à l’article 57 de la loi organique sur les élections et le référendum. L’ISIE a autorisé les candidats à utiliser des spots et supports publicitaires fixes et mobiles, y compris sur véhicules de transport public et privé.