Quelles portes de sortie préconisent les partis politiques pour le sauvetage d’une économie en dérive? Les grands axes pour les partis libéraux sont presque semblables, à quelques petites différences près. Qu’il s’agisse de Nidaa Tounes, d’Afek Tounes, d’Al Moubadara, ou encore d’Ennahdha dont le programme, semble-t-il, aurait été inspiré du programme économique turc à la Erdogan, tous plaident pour le renouvèlement du modèle économique.
Changer de modèle de croissance, une vérité de Lapalisse… Réduire le chômage, assurer l’avenir des générations futures œuvrer pour une meilleure gouvernance, ce sont ces mots que nous n’arrêtons pas d’entendre. Mais entre les discours et la réalité, il y a toute une Tunisie à transformer.
Les grandes ambitions nécessitent de gros moyens financiers, cela s’entend, mais plus que tout, le pays a besoin de la restauration de l’autorité de l’Etat, d’une administration moins corrompue et plus disciplinée, de citoyens conscients de la nécessité de travailler pour mériter salaire, et une connivence au sein du prochain gouvernement. Entente qui n’est pas du tout assurée au vu du mode de scrutin catastrophique qui ne permet pas à un parti d’avoir la majorité absolue au parlement. Un modèle dont la plus grande innovation a été l’art de disperser les voix des électeurs et d’en remplir les poubelles! Digne du Guinness Book.
De quoi a besoin la Tunisie dans les tous prochains mois?
De sécurité, de plus de productivité, d’une paix sociale impérative pour sauver le tissu économique ou ce qu’il en reste, de visibilité politique oui mais surtout d’une visibilité économique avec une UGTT plus calme, contrôlant mieux ses bases et plus soucieuse du maintien des postes d’emplois que de revendications, des fois, tellement disproportionnées qu’elles mènent tout droit à la fermeture d’entreprises.
La voie du redressement passe, comme cela a été signifié dans un rapport réalisé par l’UTICA, par la revalorisation de l’image du pays, du rétablissement de l’autorité de l’Etat et de la confiance. Ce qui implique plus de sécurité et une meilleure qualité des services publics.
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