Le candidat à l’élection présidentielle, Abderrazak Kilani, a poursuivi, lundi, sa campagne électorale dans le gouvernorat de Médenine, par une visite aux délégations de Ben Guerdane, Zarzis, Djerba/Houmet-Souk et Midoun.
Il a également rencontré des habitants de la région et donné un apercu de son programme électoral.
Dans ce sens, Kilani qui est le premier candidat à organiser une activité dans le cadre de sa campagne électorale, dans le gouvernorat de Médenine, a indiqué que le rétablissement du prestige de l’Etat et de ses institutions qui a faibli, à cause des conditions de la transition démocratique, est l’un des principaux axes de son programme, en plus d’autres questions visant à réaliser les objectifs de la révolution et, en premier lieu, l’emploi et l’amélioration des conditions de vie.
Il a considéré, en outre, que la sécurité, la lutte contre le terrorisme, qui sont parmi les prérogatives du président de la République exigent, selon son point de vue, la mise en place des moyens matériels, logistiques et moraux, ainsi que le renforcement de la coopération avec les pays frères et amis, et son élargissement, afin de sensibiliser à l’importance de la lutte contre le terrorisme.
D’autre part, au niveau diplomatique, le candidat a évoqué la nécessité d’une politique équilibrée fondée sur le principe de la non-ingérence dans les affaires d’autrui, la consolidation des liens avec les pays frères et amis, et l’action pour l’édification de l’unité maghrébine.
Il a insisté, en outre, sur la question de l’équité dans le travail, afin d’introduire des réformes permettant de rassurer le citoyen, surtout dans le domaine judiciaire, afin qu’il soit un pouvoir bénéficiant des assises nécessaires, pour éliminer l’injustice.
Par ailleurs, Abderrazak Kilani a souligné que l’urne est le seul juge, dans les élections présidentielles, et que “les conditions du consensus ne sont pas réunies pour le choix d’un seul candidat pour la présidence de la République avec l’appui du groupe des démocrates, ajoutant que, “nonobstant les résultats des législatives, le paysage politique n’est pas clair”.
Il a expliqué, à ce propos, que les jeunes qui n’ont pas participé aux législatives, à cause de leur déception après la révolution, sont capables de reconfigurer le paysage politique pour déterminer leur avenir, s’ils tiennent compte, lors du scrutin, des dangers de l’hégémonie d’un seul parti politique, qui peut être considérée selon lui, comme un retour à la dictature.