Au terme de leur réunion de concertation, des candidats à l’élection présidentielle et des dirigeants de partis de tendance démocrate-sociale et de centre-gauche ont convenu vendredi de la création d’une commission pour approfondir et affiner le débat sur la question centrale à l’ordre du jour.
Ils en attendent de parvenir à un consensus en faveur de la présentation d’un candidat commun au premier tour du scrutin ou, à défaut, au second tour, d’après un des participants à la réunion, Mohamed Hamdi, secrétaire général de l’Alliance démocratique et lui aussi candidat à la fonction présidentielle.
S’adressant aux journalistes à l’issue de la réunion, il a déclaré avoir été “le seul candidat à se dire prêt à se retirer de la course en cas de consensus sur un candidat commun”.
“Il s’est avéré qu’il n’est pas si facile de se désister de la candidature parce que chaque candidat se considère mieux placé que les autres”, a-t-il ajouté.
Les participants à la réunion, à savoir Mustapha Ben Jaafar (Ettakatol), Mohamed Hamdi (Alliance démocratique), Mohamed Abbou (Courant démocratique), Zouheir Maghzaoui (Mouvement du peuple), Imed Daimi (CPR), Maya Jeribi et Issam Chebbi (Al- Joumhouri), Hichem Safi (MUP) et le candidat indépendant à l’élection présidentielle Abderrazak Chebbi seront représentés à cette commission qui doit entamer ses travaux dès le lendemain.
Outre la question centrale de la candidature à la présidentielle, il y sera aussi question de la manière dont pourrait être rééquilibrée la scène politique à moyen et à long termes, toujours d’après Mohamed Hamdi.
Le porte-parole d’Ettakatol Mohamed Bennour a déclaré de son côté à l’agence TAP que l’initiative de Mustapha Ben Jaafar en faveur d’un dialogue entre des partis et candidats ayant un référentiel démocrate-social centriste a surtout pour objectif de contrer “la bipolarisation entre un parti de tendance islamiste et un autre majoritairement constitué d’anciens RCDistes”.