Après des propositions en faveur de la présentation d’un candidat commun du camp “démocrate social” à l’élection présidentielle, Mustapha Ben Jaafar et Mohamed Hamdi se sont dit prêts à se désister. Par contre, les partis Al-Joumhouri et le Congrès pour la République comptent maintenir dans la course leurs propres candidats.
Le secrétaire général d’Ettakatol et président sortant de l’Assemblée nationale constituante Mustapha Ben Jaafar a fait part de sa disposition à se désister de sa candidature à la fonction présidentielle “si un consensus se dégage en faveur d’une autre personnalité”.
Il s’exprimait, vendredi, dans une déclaration de presse peu avant une réunion de dialogue entre des personnalités et partis politiques. Lui aussi candidat, le secrétaire général de l’Alliance démocratique, Mohamed Hamdi, n’écarte pas l’idée de se désister pour, explique-t-il, “donner de plus grandes chances à un candidat unique et afin que la démocratie ne soit pas absente de l’exécutif comme elle a fait défaut de l’appareil législatif”.
“La question se pose uniquement pour la famille démocrate- sociale”, a ajouté Hamdi, pour qui “l’initiative d’Ennahdha est opaque et inintelligible”. A l’inverse, la secrétaire générale du parti Al-Joumhouri, Maya Jeribi, a indiqué que le désistement au profit d’une autre personnalité n’est pas à l’ordre du jour pour son parti, soulignant que le président de l’instance politique d’Al-Joumhouri “a toutes les qualités requises pour être président de la République tunisienne”.
“Ce n’est pas d’un président consensuel qu’il s’agit mais de qualités qui doivent être réunies pour être président de tous les Tunisiens, profil qui correspond à celui d’Ahmed Néjib Chebbi”, a-t-elle plaidé. Le secrétaire général du Congrès pour la République, Imed Daimi, avance lui aussi que son parti participe à cette réunion “en étant persuadé que le président d’honneur du CPR, Moncef Marzouki, est le candidat qui a le plus de chances de remporter l’élection présidentielle.