Le candidat indépendant à la magistrature suprême, Mustapha Kamel Nabli a estimé que le peuple tunisien qui a dit son dernier mot et a choisi ses représentants à l’Assemblée du peuple, est en droit d’élire un président de la République à travers l’organisation d’élections libres et loyales.
S’exprimant lors d’une conférence de presse jeudi à Tunis, le prétendant au Palais de Carthage s’est dit « totalement opposé » à la proposition avancée par certaines parties politiques à propos d’un président consensuel.
Il a estimé à cet égard que « les Tunisiens se sont clairement prononcés durant les législatives contre l’hégémonie d’un seul parti », ce qui ouvre, selon lui, « la voie à l’accès du pays au rang des pays démocratiques » .