Depuis qu’un cas d’Ebola a été détecté au Mali, les autorités algérienne sont passées à une vitesse supérieure dans leur stratégie de lutte contre ce virus, et ce vu du rapprochement des deux frontières.
L’Algérie doit aussi faire face au risque quotidien véhiculé par les immigrés clandestins qui continuent à passer en Algérie bien que les frontières avec le Mali soient fermées depuis 2013 et qu’elles fassent l’objet de mesures sécuritaires strictes et renforcées.
Une source sécuritaire algérienne ayant requis l’anonymat a précisé que l’armée a doté ses unités frontalières de centres médicaux ambulants pour renforcer le contrôle.
L’Algérie est, par ailleurs, confrontée à un autre scénario tout aussi alarmant, à savoir la migration du virus du Mali vers le Niger ou la Mauritanie, deux pays ayant également de longues frontières avec l’Algérie.