Quelque 26.000 militaires ont été à pied d’oeuvre pour assurer la sécurité de proximité des différentes étapes du scrutin législatif, avec l’appui opérationnel de 6.000 éléments de la force d’intervention rapide qui étaient déployés jusque là sur d’autres sites, a-t-on appris auprès du porte-parole du ministère de la Défense, le lieutenant-colonel Belhassen Oueslati.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Oueslati a indiqué que l’apport de l’institution militaire à l’opération électorale a consisté à assurer l’acheminement du matériel électoral et à sécuriser les centres de vote et de dépouillement et les dépôts centraux et régionaux, outre la protection du siège central de l’ISIE et ceux des instances régionales.
Depuis le 16 octobre et jusqu’au 26 du mois, 141 véhicules militaires et 6 avions ont été utilisés pour l’acheminement de fournitures électorales comme l’encre indélébile, bulletins de vote, urnes et autres isoloirs, ce à quoi s’ajoutent 209 autres véhicules et deux avions pour le transport des troupes chargées de sécuriser le scrutin, a-t-il ajouté.
Après la fin du scrutin et la fermeture des bureaux de vote, l’armée a eu à sécuriser le dépouillement des voix dans les centres de vote puis à acheminer les urnes et les procès-verbaux de dépouillement, depuis les bureaux de vote et de dépouillement et jusqu’aux centres régionaux, a-t-il encore indiqué, précisant que l’institution militaire aura la garde des urnes, avec leur contenu, jusqu’à l’épuisement des recours en annulation.
Le ministère de la Défense avait rappelé les réservistes qui ont été incorporés dans les différentes unités en charge de la protection de l’opération électorale.