« Les résultats partiels des législatives relayés par certains médias sont erronés et n’engagent point l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) », a affirmé le président de l’Instance Chafik Sarsar.
« Une fois obtenus, les résultats officiels seront annoncés progressivement », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse organisée à une heure tardive de dimanche soir, au palais des Congrès.
Ces résultats sont basés sur des sondages d’opinion réalisés sur un échantillon d’électeurs à la sortie des bureaux de vote, a-t-il expliqué, réaffirmant que ces résultats ne peuvent nullement être adoptés.
A cet égard, Sarsar a mis en garde contre la publication de ces résultats qui, a-t-il dit, constitue une violation de la loi, dans la mesure où ils risquent d’influencer le vote des électeurs dans nombre de bureaux de vote encore ouverts.
L’ISIE travaille en collaboration avec la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) l’autorité qui, selon Sarsar, est en train d’établir des rapports sur les infractions commises par nombre de médias, faisant remarquer que ces rapports seront rendus publics ultérieurement.
Par ailleurs, Faouzia Drissi, membre de l’Instance chargée des circonscriptions à l’étranger a expliqué que la faible participation dans la circonscription électorale d’Italie revient à une grève de transport dans ce pays qui a coïncidé avec le premier jour de vote.
Drissi a ajouté que « plusieurs Tunisiens à l’étranger n’étaient pas au courant que tous ceux qui n’avaient pas été inscrits volontairement en 2011 ne peuvent pas participer directement aux élections de 2014 ». Pour sa part, le membre de l’Instance Nabil Baffoun a écarté la possibilité que des bureaux de vote aient permis aux personnes dont les noms ne figuraient pas dans le fichier électoral de voter, soulignant que toute infraction avérée à ce sujet sera sanctionnée.