Le vote a commencé comme prévu, ce dimanche à 07h.00, dans toutes les circonscriptions électorales de la Tunisie territoriale, pour élire 217 députés de l’Assemblée des représentants du peuple.
Dans les circonscriptions à l’étranger, les Tunisiens expatriés avaient commencé à voter dès jeudi dernier (à 22h.00 heure de Tunis) en Australie, du fait des fuseaux horaires, et et le jour suivant ailleurs.
Historique à plus d’un titre, le scrutin législatif de 2014 scellera surtout le passage d’une étape à une autre: de l’étape de transition démocratique que le pays avait connu depuis la révolution des 17 décembre 2010/14 janvier 2011 à celle de la mise en place des institutions constitutionnelles durables de la République tunisienne. L’élection d’une Assemblée des représentants du peuples marquera donc un tournant majeur, avant que les Tunisiens n’aient de nouveau à se rendre aux urnes dans moins d’un mois (23 novembre) pour se donner un président de la République.
1329 listes de partis, de coalitions et indépendantes sont en lice pour 217 sièges de parlementaires à pourvoir. Elles se répartissent entre 33 circonscriptions électorales, dont 27 en Tunisie territoriale et 6 à l’étranger. Les premières sont créditées de 199 sièges au total. Quant aux futurs représentants des communautés tunisiennes à l’étranger, ils seront au nombre de 18.
Pour les circonscriptions de l’intérieur, 5.236.244 électeurs sont inscrits d’après le décompte officiel de l’Instance supérieure indépendante pour les élections. Au titre des circonscriptions à l’étranger, le nombre d’électeurs inscrits s’élève à 359.530.
Dans un souci de transparence du scrutin législatif, une escouade d’observateurs sera de la partie. Selon le chiffre annoncé samedi, la veille du scrutin, par le président de l’ISIE Chafik Sarsar, leur nombre sera de 22.000 observateurs accrédités, donc 600 observateurs étrangers.
Ceci sans compter les personnalités invitées et les représentants des missions diplomatiques étrangères qui aura la totale latitude de visiter les 11 milles bureaux de vote recensés. S’y ajouteront quelque 60.000 scrutateurs mandatés par les différentes listes électorales.
Le scrutin de ce 26 octobre est sécurisé par une vaste dispositif de 80.000 membres des forces de sécurité et de l’armée.