Des journalistes étrangers (arabes et européens) ont qualifié “d’exceptionnel”, le climat général dans lequel se déroulent les élections législatives pour 2014. Ces journalistes qui se sont présentés, dès les premières heures du matin, au Palais des Congrès à Tunis pour assurer la couverture des législatives 2014, ont indiqué dans des déclarations à l’agence TAP, qu’ils sont “satisfaits des conditions de travail au sein du centre des médias relevant de l’ISIE”.
Ils étaient presque unanimes à souligner que “la Tunisie a acquis de l’expertise en matière d’organisation des échéances électorales”.
Le directeur de la chaine “Al Ghad Al-Arabi” basée à Londres, Seifeddine Chahine, a déclaré que “la Tunisie se situe aujourd’hui dans une zone en dehors de la région arabe pour ce qui est de sa capacité à organiser de tels évènements”. D’après ses dires, “le pays a atteint un niveau développé en matière du savoir et de maitrise des nouvelles technologies”.
Le journaliste à la chaine algérienne privée “Chourouk News” Hamza Bakai, estime, pour sa part, que la Tunisie a acquis de sa première expérience (élections 2011) une expertise qui l’habilite à offrir toutes les conditions appropriées pour que ces élections se déroulent dans un climat de liberté et de démocratie.
Pour Baysen Taraf de la chaine “Al Mayadine” au Liban, les journalistes sont bien accueillis en Tunisie et ceci témoigne, selon elle, “de la conscience des autorités tunisiennes du rôle des médias dans l’information des citoyens et leur sensibilisation à la nécessité de participer aux élections et aussi dans la transmission de la véritable image de la Tunisie”.
Camille Lafrance, journaliste à Radio France Internationale (RFI) a constaté, selon ses dires “une ferme volonté auprès des organisateurs des élections à offrir toutes les conditions favorables au succès de cette échéance, que ce soit sur le plan de l’information ou celui de la logistique”.
Elle a, toutefois, évoqué certaines difficultés qu’elle a rencontrées, en tant que journaliste étrangère, durant sa couverture des élections. La journaliste Stéphanie Verger du journal “Le Point” a qualifié de “propice” le climat dans lequel travaillent les journalistes. Elle a indiqué qu’elle n’a rencontré aucune difficulté lors de la visite des bureaux de votes, rappelant qu’elle était en Tunisie depuis le démarrage de la campagne électorale et qu’elle a trouvé tout appui de la part de l’ISIE pour faire son travail.
Un journaliste à la Télévision suisse a déclaré à l’agence TAP que de par son expérience dans la couverture des élections dans les pays de démocraties émergentes (Pakistan, Afghanistan….), il estime que la Tunisie est classée parmi les premiers pays qui ont réussi à organiser leurs élections. “Ceci habilite le pays à parachever son processus démocratique”, estime le journaliste.