Le ministre de la Santé, Mohamed Salah Ben Ammar, a indiqué que 1% des Tunisiens souffrent de troubles psychologiques qui affectent la qualité de leur vie et compromettent leur intégration dans la société.
Il a ajouté, à l’ouverture du premier congrès de la Société tunisienne de psychiatrie, qui se tient du 23 au 25 octobre 2014 à Gammarth, que le coût de ces troubles est lourd pour l’Etat puisqu’ils se placent au même rang que les troubles organiques les plus graves, tels que les maladies cardio-vasculaires chroniques et le diabète.
“Nous nous efforçons, a-t-il dit, de généraliser progressivement les services de psychiatrie dans les hôpitaux publics et les consultations dans les hôpitaux régionaux”, ajoutant que deux nouveaux services psychiatriques viennent d’être créés à Gabès et Menzel Bourguiba.
Il a indiqué que La formation en sciences de comportement et en techniques de communication sera renforcée. Ben Ammar a fait part de la volonté de favoriser les programmes de formation aux différentes autres formes de psychothérapie ainsi que les programmes de formation en psychologie biologique.
Plusieurs questions sont inscrites à l’ordre du jour de ce congrès dont, notamment, le traitement de l’addiction et du suicide, la prise en charge des victimes des chocs psychologiques et de la dépression, ainsi que les nouveautés thérapeutiques.