Le secrétaire général du mouvement Wafa, Abderraouf Ayadi, a déclaré qu’il est impossible de construire l’avenir sur les vestiges du passé. On ne peut reconstruire l’Etat avec « des symboles qui ne portent pas le projet de la révolution », a-t-il martelé lors d’un meeting, tenu mardi au théâtre municipal de Sfax, en présence des membres des listes du parti dans les circonscriptions de Sfax I et Sfax II.
Ayadi considère qu’il y a eu un retour en arrière sur les acquis post-révolution, notamment après la réapparition du phénomène de la corruption. La corruption s’appuie sur la dictature pour se protéger, a-t-il lancé. Qualifiant son parti de « conscience de la révolution », Ayadi a estimé que le mouvement Wafa sera « un partenaire actif dans l’édification de l’Etat ».
Il a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de réhabiliter la région de Sfax après les élections, en tant que valeur économique sûre, relevant que « le développement de la Tunisie passe, forcément, par le développement du gouvernorat de Sfax ».
M. Ayadi, vous avez tout faux, car la Tunisie, en termes de politique, n’était pas une terre vierge. D’ailleurs, c’est justement à cause ou grâce aux erreurs du passé que vous les nouveaux venus auriez pu avoir plus de chance de gagner, si vous étiez éclairés, en proposant justement des changements par rapport au passé. Mais au lieu de cela, vous proposez de faire table rase du passé, avec une arrogance insolente.