Le secrétaire d’Etat à la gouvernance et à la fonction publique a annoncé, lundi, des nouveautés en matière d’administration virtuelle et d’OpenGov. « En Tunisie, la période à venir sera décisive dans ce domaine en termes de projets et de réalisations », a assuré, Anouar Ben Kkélifa.
Le secrétaire d’Etat qui s’exprimait lors d’une conférence de presse tenue, lundi, au Palais du gouvernement, pour la présentation du plan de développement de l’ e- administration et de l’OpenGov, a annoncé la mise en place imminente d’un système électronique national de dépôt de plaintes à distance et de dénonciation de cas de corruption (e-people). Il s’agit de réseauter les services concernés par le traitement des requêtes des citoyens, indique-t-on.
Selon Ben Khélifa, l’utilité de ce système sera de faciliter le dépôt des plaintes et surtout d’en assurer le suivi en ligne et en temps réel. Il s’agit d’affiner une vision stratégique de l’administration électronique et de l’OpenGov et de définir un plan d’action en la matière pour les quatre années à venir, a-t-il expliqué.
Ben Khélifa a, d’autre part, annoncé le développement de systèmes de “données ouvertes” et de “consultations publiques en ligne”, conçus pour être accessibles à l’ensemble des services publics, outre l’accélération du rythme d’amélioration des prestations administratives en ligne et des téléprestations administratives (sur GSM). Le gouvernement a mis au point le plan national pour le partenariat d’OpenGov en un temps record, n’excédant pas 6 mois, la Tunisie ayant souscrit à cette initiative le 14 janvier 2014.
Ce fut un nouveau témoignage de reconnaissance internationale pour la consécration, en Tunisie, des principes de l’OpenGov, a-t-il dit. Et Ben Khélifa de rappeler les engagements inhérents au plan national de partenariat en matière d’OpenGov, à savoir notamment l’accroissement de la transparence dans le secteur public, l’amélioration de la qualité des prestations du service public et la consécration de la transparence dans les domaines financiers et des marchés publics, ainsi qu’en matière de gestion des richesses naturelles, des projets d’infrastructure et de protection de l’environnement. Ben Khélifa a, d’autre part, fait état de la mise à contribution de composantes de la société civile pour l’élaboration du plan national en question.