Des listes de partis et d’autres indépendantes du gouvernorat de l’Ariana ont fait part de leur “mécontentement face au silence observé par des médias audio-visuels dans la couverture de leurs activités, dans les différentes zones de la circonscription”.
Le tête de liste du parti “Printemps arabe”, Seifallah Ben Mansour, a indiqué à la correspondante de l’agence TAP dans la région que son parti “n’a bénéficié d’aucune couverture médiatique audio-visuelle, une semaine après le démarrage de la campagne électorale”.
Il a ajouté avoir informé les médias concernés des actions sur le terrain et les meeting populaires de sa liste, à Ettadhamen, Kalaat Al Andalous et Raoued”.
Le candidat a expliqué, en outre, que “ce comportement est contraire au Code électoral et à la déontologie journalistique”. De son côté, la tête de liste du “Mouvement démocratique pour la réforme et l’édification”, Monia Trigui Boussarsar, a appelé toutes les chaînes TV et radio à “adopter le principe de l’équité et de l’équilibre dans la couverture médiatique, afin que chaque liste candidate puisse présenter son programme à l’opinion publique”, ajoutant n’avoir eu aucune rencontre avec des médias audio-visuels, bien qu’elle ait informé préalablement des activités de son parti dans la circonscription de l’Ariana”.
Pour sa part, la liste “Forces de la jeunesse” a considéré qu’en l’absence des radios et TV publiques, elle considère que “la couverture médiatique de la campagne électorale n’est ni équilibrée ni équitable, ce qui pose plus d’une interrogation autour du sérieux et de la transparence du contrôle des médias audio-visuels, au cours de la période électorale”.