Conçu comme une fusion entre deux secteurs, la culture et le management, le projet allemand “Kulturakademie”, qui vient d’être lancé à Tunis, vise à raviver l’art et la culture en développant un nouveau concept de projets privés dans le domaine de la culture.
Cette initiative a été présentée vendredi après-midi, par le Goethe Institut au ministre de la Culture Mourad Sakhli à Bchira Art Center à Sidi THabet où se poursuivait la troisième semaine de formation.
“Kulturakademie” est une formation de six mois en management culturel. Elle encourage le croisement des financements et l’accompagnement des jeunes promoteurs.
Démarré il y a plus de trois semaines, le projet vise à former de jeunes promoteurs aux concepts clés du management, dont la planification, la gestion et la communication.
Durant la première semaine de formation, les participants ont pris connaissance des politiques culturelles en Tunisie et en Allemagne. La planification de projets culturels et la gestion d’équipe ont été abordées durant la deuxième semaine.
Lors de cette visite, le ministre de la Culture a écouté les jeunes promoteurs exprimant la disposition de son département à leur apporter un appui pour la réalisation de leurs projets.
Les projets proposés concernent plusieurs activités culturelles dans différents domaines, dont de nouveaux concepts relatifs à l’organisation des festivals, des projets de tourisme culturel et ou de préservation du patrimoine culturel immatériel tunisien (habits traditionnels, musique,..).
Cette initiative ne peut toutefois occulter la question du sponsoring qui se pose certainement pour beaucoup de promoteurs culturels qui seront amenés à chercher des mécènes privés, comme l’a indiqué le ministre de la Culture.
Vers la fin de cette formation, le 7 novembre prochain, un jury mixte, formé des modérateurs et formateurs qui ont accompagné les participants ainsi que le Goethe Institut, aura à sélectionner neuf projets qui recevront une subvention du Goethe Institut, a expliqué à l’agence TAP Khaled Lemkacher, modérateur et formateur.
“Il est possible de financer partiellement les projets choisis(30 pc)”, souligne pour sa part Natalie Meissner la modératrice allemande présente à la session, elle même médiatrice culturelle de l’art.