Les habitants du gouvernorat de Siliana s’accrochent à l’espoir de voir la phase post-électorale baliser la voie devant la prospérité économique et sociale. A ce propos, Béchir Mehouachi, employé de la SNCFT à Gaafour, a formulé le souhait de voir la Tunisie recouvrer sa stabilité sécuritaire.
Il a insisté, dans ce sens, sur la nécessité d’accroître les efforts afin d’éradiquer le terrorisme. Résoudre les différents problèmes sociaux et offrir l’opportunité aux jeunes pour participer à la vie politique figurent parmi les attentes de Nadia Oueslati, employée à Gaafour. Elle a mis l’accent, par la même occasion, sur la nécessité de lutter contre l’apostasie et à préserver les acquis de la femme, voire les consolider.
Selon Mouldi Sallami, retraité de la santé publique, à Siliana, les députés et le prochain gouvernement doivent se pencher sur l’amélioration du secteur de la santé à travers la modernisation de l’infrastructure de base, la mobilisation d’un cadre médical compétent et des équipements adéquats, ainsi que la création d’un hôpital universitaire à Siliana.
Il a souligné, également, l’impératif d’entretenir le dialogue entre députés et peuple. La priorité majeure pour la prochaine étape est de veiller au rétablissement de la confiance entre le peuple et les structures de l’Etat, a estimé Hafsia Zouabi de Bargou.
Elle a appelé les partis en lice à oeuvrer afin de réaliser le développement interrégional et de mettre en place des mécanismes permettant de booster l’économie et des plans selon les spécificités de la région du nord- ouest.
Pour Mohamed Lakhdhar Nouri, travailleur journalier de Bouarada, l’impératif est de rompre avec le système d’emploi “fragile” et de réduire le chômage, notamment, parmi les jeunes qui est une grande perte pour la société. Sawsen Ben Mabrouk, sans emploi à Makthar, a mis en relief l’importance de la sécurité dans le pays et a mis en garde contre le danger du terrorisme et du phénomène de l’apostasie qui menacent le peuple tunisien.
Quant à l’étudiante Nada Labidi, de Rouhia, elle a appelé à la création d’un ministère de l’environnement et de soutien aux structures régionales afin de lutter contre la pollution et à assurer le développement durable tout en introduisant l’éducation de l’environnement dans l’enseignement.
De son coté, Rachid Sassi, commerçant de la ville de Siliana, a appelé à accorder davantage d’intérêt aux veuves et enfants des martyrs et à s’intéresser aux militants qui se sont dévoués pour préserver l’indépendance de l’Etat. Il a demandé, à ce propos, de lutter contre la haine et les tentatives d’exclusion pour rétablir la cohésion sociale.
Sami Kenzizi, enseignant, a formulé le souhait de voir les nouveaux élus réviser les programmes de l’enseignement afin d’éduquer une génération capable de contribuer réellement à l’édification de la Tunisie de demain.
Il a appelé, par la même occasion, à renforcer davantage les structures administratives avec des compétences tout en consolidant les deux institutions sécuritaire et militaire en raison de leurs rôles dans la préservation de la sécurité du pays et du peuple, et la sauvegarde de la stabilité économique et sociale.