L’Union des jeunes démocrates tunisiens (UJDT) a dénoncé jeudi la marginalisation de leurs listes par l’Instance électorale (ISIE). Lors d’une conférence de presse à Tunis, les candidats de ce collectif d’associations ont menacé de se retirer des élections législatives au cas où l’UJTD n’obtiendra pas sa part des financements publics alloués à la campagne électorale.
Selon la tête de liste de la circonscription de Nabeul 1 Nejib Dziri, l’ISIE les a empêché d’afficher le manifeste électoral dans plusieurs circonscriptions sous prétexte qu’il comporte des insinuations diffamatoires contre d’autres candidats. Il a affirmé qu’à ce jour, la majorité des listes y compris celle de Nabeul I, n’ont pas bénéficié de la subvention publique.
Le candidat a aussi affirmé avoir été victime à Kélibia d’une « tentative d’assassinat », sur fond de sa participation à une émission sur la chaîne privée Nessma où il a abordé l’argent politique et présenté un rapport sur le candidat à la présidentielle Slim Riahi ( président de l’Union patriotique libre).
Dziri a ajouté avoir porté plainte dans le district de la police de Menzel Temime et qu’il poursuivra en justice Slim Riahi. Il s’est dit « étonné » du mutisme des forces démocratiques et de l’Etat, regrettant que seule la section de la Ligue tunisienne des droits de l’homme à Kélibia a publié une déclaration pour dénoncer l’acte d’agression. L’UJDT est un collectif de 50 associations qui vise à défendre la démocratie et le droit des jeunes à participer activement à la vie publique.