Le président de la République provisoire, Mohamed Moncef Marzouki, a décidé d’une grâce au profit de 1360 détenus en fin de peine (il leur reste au maximum trois mois à purger).
Selon un communiqué de la Présidence rendu public, mardi, cette décision a été prise au terme d’une entrevue du président Marzouki avec les membres de la commission des grâces que préside le ministre de la justice, des droits de l’Homme et de la justice transitionnelle, Hafedh Ben Salah.
La commission s’était fondée dans ses travaux sur l’égalité de traitement des détenus et le critère de bonne conduite dans l’établissement carcéral, selon la même source.
A l’instar des fois précédentes, ont été exclus de cette mesure les condamnés pour crimes terroristes, ou en rapport avec des armes et munitions, ainsi que ceux condamnés pour évasion de prison ou de centre d’arrêt.
La Présidence de la République avait annoncé, le 6 octobre, qu’une grâce serait accordée à des détenus entre la période de l’Aid El Idha et la fête de l’Evacuation qui coïncide avec le mercredi 15 octobre.