L’accentuation du phénomène de l’arrachage des affiches des listes électorales est devenu un problème inquiétant, pour toutes les parties concernées par les élections, dans la circonscription de Jendouba.
A ce propos, Kraiem Farsi, tête de liste du mouvement Printemps arabe de Jendouba, et Lotfi Mezni, tête de liste “Ahrar Jendouba” considèrent ce phénomène comme une preuve du manque de ce qu’il explique “comme un manque d’éducation des citoyens dans le domaine électoral, domaine du ressort des organisations de la société civile, d’après eux”.
De son côté, Oussama Abdi, membre de la section de Jendouba de l’organisation “Ana Yakidh” (Je suis vigilant) met en cause les listes électorales dans le phénomène du collage et de l’arrachage des affiches et souligne qu’elles en sont responsables.
De son côté, Jalel Touihri, président de l’organisation du Conseil de la jeunesse tunisienne dont le siège est à Jendouba, pense qu’une solution radicale à ce problème ne peut être trouvée qu’après des années de coexistence démocratique entre tous les intervenants dans la société tunisienne.
Dans le même sens, Hassib Labidi, membre de la section de Jendouba de l’organisation “Atid”, et Chokri Maalmi, membre de la section de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme soulignent que la solution est dans la capacité de se débarrasser des comportements enracinés par les régimes politiques précédents et qu’elle doit se concrétiser grâce à une large participation aux élections du 26 octobre 2014.