L’Union pour la Tunisie a présenté, lundi, son programme économique et social qui a fait l’objet d’une conférence de presse, tenue par le porte-parole de l’UPT, Samir Taieb.
Ce programme comporte deux grands volets: d’une part un planning de travail pour les 100 premiers jours du gouvernement, et d’autre part un programme d’urgence pour parachever la mise en place des institutions de la 2e République et promulguer des lois en harmonie avec l’esprit et la lettre de la nouvelle Constitution.
Ce deuxième volet “classique”, a dit Taieb, comprend un ensemble de points destinés à réformer les différents secteurs économiques, sociaux et politiques, avec en premier lieu le secteur financier et fiscal et le système éducatif. Le programme tel que présenté par le porte-parole de l’UPT penche en faveur des couches sociales pauvres et marginalisées et des couches moyennes “proches de la ligne de pauvreté”.
Il prend en considération les spécificités de chaque région.
Ainsi, la priorité de la région de Kasserine consiste en la stabilité et la sécurité et celle de Sidi Bouzid en l’amélioration des infrastructures et la promotion de l’investissement, alors que le Jérid souffre surtout de déficit en eau et le Sahel de problèmes dans les secteurs industriel et du tourisme.
Au cas où les urnes décident d’un paysage politique “éparpillé”, le programme propose un gouvernement d’union nationale présidé par une personnalité indépendante mais soutenue par les partis politiques. L’Union pour la Tunisie qui se présente dans 26 circonscriptions électorales est une coalition formée par le parti Al-Massar, le Parti du travail patriotique et démocratique et un certain nombre d’indépendants.