L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a entamé, en collaboration avec l’Institut arabe des droits de l’Homme, la formation de formateurs dans le domaine de la surveillance des élections, afin d’encadrer les observateurs de l’Observatoire permanent pour la surveillance des élections relevant de l’UGTT, a déclaré à la TAP, le secrétaire général adjoint de l’union, chargé du bureau d’études et de la documentation, Anouer Ben Gadour.
Le syndicaliste a fait savoir que cinq formateurs ont été affectés dans chaque gouvernorat pour former des observateurs parmi des syndicalistes volontaires dont la mission consiste à signaler les infractions commises au cours de la campagne électorale pour les législatives et à contrôler l’opération électorale le jour du vote.
Il a indiqué que 24 sections régionales de l’observatoire ont été ouvertes dans tous les gouvernorats, ajoutant que chaque section est présidée par un coordinateur régional parmi les membres de l’union régionale de travail. Ce dernier, a-t-il dit oeuvrera en collaboration avec des coordinateurs locaux au niveau de chaque délégation, à communiquer à l’observatoire toutes les infractions enregistrées au cours des élections.
Ben Gueddour a indiqué que le nombre des agents de l’observatoire chargés de surveiller les élections n’a pas dépassé les 3000 personnes, un nombre nettement inférieur aux aspirations de l’UGTT qui comptait mobiliser 10500 observateurs en vue de les répartir sur les différents bureaux de vote le 26 octobre 2014.
Il a formé l’espoir de voir confier à cet observatoire la mission de contrôler les prochaines élections municipales. Par ailleurs, le service d’études et de documentation de l’UGTT a souligné, dans un communiqué publié lundi, que l’organisation d’élections législatives et présidentielle pour la première fois en Tunisie est un moment décisif dans l’histoire politique du pays, appelant toutes les parties concernées à faire réussir cette échéance.
Le communiqué reconnaît la difficulté de la mission qui sera dévolue à ceux qui accèderont au pouvoir au cours des cinq prochaines années, affirmant que le meilleur moyen de relever les défis consiste en l’adoption d’une approche globale et interactive. L’UGTT appelle, en outre, à consacrer la culture du labeur et de la citoyenneté, à travers un dialogue participatif et continu sur tous les dossiers.