Tunisie : “Echaab” entame sa campagne électorale à Ben Arous et Gabes

Le mouvement “Echaab” a entamé dimanche matin sa campagne électorale dans les circonscriptions de Ben Arous et Gabes en organisant deux meetings au cours desquels il a présenté son programme à l’échelle nationale et régionale.

Dans ce contexte, le membre du bureau politique du mouvement, Ridha Laagha a, lors d’un meeting organisé dans la zone de Mhamdia (gouvernorat de Ben Arous), mentionné que les objectifs du programme sont des objectifs “stratégiques”. Ils reposent, a-t-il expliqué, sur l’instauration de “l’Etat de justice” et plaident pour un nouveau concept de l’identité arabo-islamique en conformité avec les valeurs du pays et de son histoire, la démocratie participative et l’approche d’une sécurité globale.

De son côté, Mouldi Rajhi, tête de liste du mouvement dans la région a relevé que le programme électoral régional d’Echaab porte dans sa dimension régionale sur la création de nouvelles zones industrielles, le développement de la recherche scientifique et industrielle, la mise à niveau du port de Rades, la création d’usines de transformation des produits agricoles, la suppression des crédits des petits agriculteurs et la régularisation des situations foncière outre la protection des villes contre les inondations.

A Gabes, le programme électoral du mouvement Echaab, a été dévoilé lors d’un meeting organisé dans un espace de loisirs à la corniche de la ville sous la présidence du secrétaire général Zouhaier Maghzaoui.

Le programme porte notamment sur l’instauration d’un régime démocratique qui garantit l’alternance pacifique au pouvoir, la séparation entre les pouvoirs, la mise en place de mécanismes efficaces de contrôle et de lutte contre la corruption et l’instauration de la bonne gouvernance.

Le meeting a été également une occasion pour présenter le manifeste électoral du mouvement Echaab dans la région de Gabes et dont les principaux points portent sur la lutte contre la pollution, le transport progressif des unités polluantes loin des zones urbaines. Il s’agit également de consacrer une partie des recettes de la zone industrielle aux programmes de développement régional.