Le rapport du médecin légiste de l’hôpital Charles Nicolle a démontré, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, que la mort de Mohamed Ali Souissi, survenue suite à son interpellation, n’est pas due à une agression mais plutôt à une infection grave touchant plusieurs organes, notamment, le cœur, les poumons, le cerveau et les reins, outre des traces d’anciennes piqûres au niveau de la main et du pied droits.
Dans ce même communiqué rendu public mardi, le ministère dénonce les déclarations hâtives faites par de nombreux intervenants dans cette affaire, à des fins politiques ou personnelles et appelle à mettre le département à l’abri de ces tiraillements.
« Les efforts des agents sont, actuellement, axés sur la lutte contre le terrorisme et le crime organisé et la préparation des élections législatives et présidentielle », précise la même source.
Le MI indique dans ce contexte qu’une enquête administrative a été ouverte en parallèle de celle engagée par la justice après la mort de Mohamed Ali Souissi survenue le 3 octobre courant.
Le ministère rappelle que Souissi a été interpellé le 26 septembre et déféré devant le juge le 30 du mois ajoutant qu’il faisait l’objet de plusieurs avis de recherche dont le port d’arme blanche, agression, trafic de drogue et vol.