Ceylan Ozalp, une combattante kurde de 20 ans a mené, dimanche 5 octobre 2014, un attentat suicide contre une position de Daech à l’est de Kobané.
Selon les affirmations de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), l’attaque a fait plusieurs morts, mais il n’y a pas de chiffre confirmé.
Il s’agit de la première kamikaze kurde recensée depuis le début des violences en Syrie en mars 2011. «Si nécessaire, tous les combattants des YPG, suivront son exemple», a averti son mouvement.
Les combats, qui font rage autour de la ville, ont poussé à la fuite 300.000 Kurdes, dont 180.000 ont trouvé refuge en Turquie, où des obus de mortier tombent par intermittence depuis lundi.
Selon les combattants kurdes, la présence de femmes soldats dans leurs rangs leur donne un avantage contre les djihadistes car ces derniers pensent être privés du paradis s’ils sont tués de la main d’une femme.
Selon Rusen Aytac, chargé du département des droits de l’Homme à l’Institut kurde de Paris :«Pour un membre de l’État islamique il est beaucoup plus difficile de combattre les femmes car selon eux se faire tuer par une femme équivaut à ‘l’exclusion du Paradis’. Dans leur conception être tué par une femme équivaut à du déshonneur ».
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