Les surveillants et surveillants généraux du gouvernorat de Monastir ont observé, mercredi, un sit-in au siège du commissariat de l’éducation, pour protester contre la non-satisfaction de leurs revendications et dénoncer la violence scolaire contre les professeurs et les élèves.
A ce propos, le secrétaire général du syndicat régional des surveillants et surveillants généraux, Aymen Soussia, a expliqué à la correspondante de l’agence TAP à Monastir que la mère d’un élève avait violenté, la semaine dernière le directeur du lycée de Bekalta et les surveillants, et avait porté plainte contre eux, alors qu’elle était l’auteur de l’agression.
Il a, en outre, expliqué que les sit-inneurs demandent le renforcement du nombre des surveillants, l’annulation des décisions disciplinaires abusives et la réouverture d’une enquête neutre qui sera dirigée par un inspecteur financier et administratif de Tunis, désigné par le ministère.
Pour sa part, dans une déclaration à la correspondante de la TAP, Naïma Amamou, membre du bureau exécutif de l’Union régionale du travail (URT) présente au commissariat régional de l’éducation, a souligné que l’URT soutient ce sit-in et les revendications des surveillants, ainsi que la nécessité d’exécuter les accords conclus, dans tous les secteurs. Elle a, en outre, expliqué que le phénomène de la violence contre les professeurs, les surveillants et les employés est lié à celui de l’indiscipline dans les lycées.
De son côté, Brahim Bouaziz, commissaire régional de l’éducation de Monastir, a indiqué avoir tenu, mercredi, une réunion avec les surveillants et qu’il a été décidé de tenir une réunion de négociations, dans les meilleurs délais avec le syndicat et d’essayer de décanter la situation, soulignant que le dialogue est le seul moyen possible et que la loi est au-dessus de tous.