Les activités commerciales et toutes les administrations ont repris, mercredi, sur l’île de Djerba (Gouvernorat de Médenine) après la paralysie totale causée par la grève générale, la première du genre, sur l’île, pour protester contre la dégradation de la situation écologique et l’incapacité de régler le problème des déchets.
Le calme est revenu, après la grande tension et l’important rassemblement des habitants, mardi, devant le district de la sécurité nationale de Houmet Souk, pour demander la libération de 7 jeunes de la zone de Sadghiane qui avaient mis le feu dans un camion de transport des déchets des hôtels, vers cette zone transformée, selon les jeunes arrêtés, en décharge anarchique, sans, toutefois, qu’il y ait eu d’altercations ou d’affrontements.
D’autre part, le trafic a repris aux accès maritimes et aériens de l’île, avec le retour des bacs et le rétablissement des vols à l’aéroport international Djerba/Zarzis. En parallèle, les cours ont été suspendus dans quelques établissements éducatifs de Houmet Souk où les élèves n’ont pas voulu retourner, en raison de l’amoncellement des déchets, par crainte de leurs retombées négatives sur leur santé.
Un nombre important d’élèves ont organisé une marche dans les artères de la ville pour demander le ramassage immédiat des ordures et leur droit à la vie dans un environnement sain, sans menace pour leur santé.