L’union des professeurs universitaires et chercheurs tunisiens (IJEBA) a dénoncé, dans un communiqué publié mercredi, ce qu’elle a qualifié de “comportement barbare et criminel” d’un groupe d’étudiants de la faculté de droit de Tunis qui ont fait sortir le professeur Nadhir Ben Amou de l’amphi, l’empêchant ainsi de dispenser son cours.
L’union souligne que la dignité et l’intégrité physique du professeur sont sacrées, appelant tous les universitaires à saisir le danger du laxisme à l’égard de la violence quelle que soit son origine ainsi que du traitement des questions de principe par la politique de deux poids deux mesures.
IJEBA a condamné ce genre d’agissements qui se sont multipliés au cours des dernières années à l’encontre de doyens et d’enseignants dans plusieurs facultés et instituts supérieurs à travers le pays.
L’union a appelé ses représentants dans les différents établissements universitaires et conseils scientifiques à organiser des rencontres entre les enseignants et les étudiants pour débattre de la question de la violence et leur permettre de prendre conscience du danger de tels comportements au sein de la faculté qui doit rester, selon, IJEBA, loin des tiraillements politiques et idéologiques.