Il est probable que le processus électoral soit entravé par des attaques terroristes si l’on tient compte des rapports du ministère de l’Intérieur et des déclarations de la présidence du gouvernement, a prévenu la présidente du Centre international pour les études stratégiques sécuritaires et militaires, Badra Gaaloul.
« Réfléchir à la situation sécuritaire et en faire un objet d’étude est devenu impératif pour démasquer les réseaux terroristes qui opèrent à l’échelle nationale et régionale et mener à terme ce qui reste du processus électoral avec le concours des acteurs politiques, sécuritaires et sociaux », a-t-elle ajouté lors d’une conférence organisée, mardi, dans la banlieue Nord de Tunis par le Centre en présence de candidats à la présidentielle.
Ces derniers étaient, d’ailleurs, unanimes à souligner l’importance de soutenir les efforts de l’Etat et de renforcer le potentiel militaire, logistique et judiciaire du pays pour lutter contre le terrorisme, insistant sur la nécessité d’agir selon un plan bien défini qui soit élaboré en coopération et en coordination avec les Etats voisins confrontés au terrorisme.