Le Bureau de l’UNESCO à Tunis, a organisé, samedi, au Kef, en collaboration avec le ministère de l’Intérieur et l’ambassade des Pays-Bas, une session de formation sur la liberté d’expression et la protection des journalistes, animée par le porte-parole de la police de Montréal (Canada).
Cette session à laquelle ont participé des journalistes et des sécuritaires a permis d’évoquer la relation entre la presse et l’institution sécuritaire et les moyens de protéger les journalistes dans l’exercice de leur métier surtout lors des manifestations, des mouvements de protestation et autres événements qui impliquent une intervention des forces de l’ordre et une présence médiatique.
L’expert canadien a présenté des exemples de l’activité de l’appareil sécuritaire dans la ville de Montréal et la stratégie employée par les forces de l’ordre dans le traitement des crises et manifestations.
Il a mis l’accent sur les critères du professionnalisme et de la crédibilité dont doivent se prévaloir aussi bien les sécuritaires que les journalistes pour préserver l’édifice démocratique notamment dans le contexte de démocratie naissante.