Le Dirigeant du parti du mouvement destourien et son candidat pour la prochaine présidentielle Abderrahim Zouari a reconnu dimanche, à Sousse, les erreurs commises par l’ancien régime, dont il faisait partie notamment, dans les domaines des droits humains et des libertés fondamentales.
Dans une déclaration à la presse, en marge de la réunion d’information des activistes du mouvement destourien à Sousse, Monastir, Mahdia, Kairouan, Nabeul et Kasserine, Zouari a aussi reconnu que la Tunisie bénéficie après la révolution, d’un environnement démocratique.« Cet acquis a permis aux anciens ministres du régime de Ben Ali de participer à la vie politique et de se présenter aux prochaines élections », a-t-il dit.
Pour Zouari, qui a été, à plusieurs reprises ministre pendant le régime de Ben Ali, « le pays a besoin aujourd’hui, des efforts de tous les Tunisiens modérés » soulignant, le droit des militants du mouvement destourien de participer à faire sortir le pays de la crise qui se poursuit depuis trois ans.
Il a appelé à uvrer « à accomplir la réconciliation nationale entre toutes les catégories sociales », et à réaliser « le consensus national autour du modèle sociétal tunisien tout en accordant la priorité au développement ».
A noter que pendant le règne de l’ancien régime (23ans), Abderrahim Zouari avait également, occupé le poste de secrétaire général du parti au pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD). Après la révolution, Zouari a été emprisonné, de avril 2011 jusqu’à novembre 2012. Dans ses déclarations aux médias, il a nié avoir conclu un marché avec le parti au pouvoir Ennahdha, pour sortir du prison.