La rencontre internationale sur le “phénomène insulaire: la langue, l’identité et la mémoire” se poursuit, samedi, à Djerba. La manifestation est organisée, du 26 au 28 septembre 2014, par l’université de la Manouba et celle de Rouen (France), avec la participation de plus de 50 chercheurs d’îles tunisiennes, américaines et africaines dont Djerba et Kerkennah, Mayotte, la Gouadeloupe, la Réunion, Madagascar et la Corse.
La rencontre vise, d’après le professeur universitaire Mohamed Jouili, animateur de la manifestation, à “faire de Djerba la capitale des îles mondiales”, un objectif pour lequel des efforts ont été consentis, durant une année de travail et de recherches pour le réaliser.
“La crise des déchets qui couvrent l’île rendent cet objectif difficile à atteindre” a-t-il déploré. Dans ce sens, Jouili a remarqué que le travail va se poursuivre pour englober plusieurs secteurs de la recherche à l’intérieur de l’île, tels que la musique, le dessin et le folklore, afin d’arriver à le réaliser, dans cinq ans.
Il a mis l’accent sur la nécessité d’accorder davantage d’intérêt à Djerba, à l’échelle nationale, vu la précarité de ses conditions écologiques et démographique, expliquant que le choix de Djerba pour abriter cette rencontre concrétise son importance dans le bassin méditerranéen, en tant que maillon reliant les continents africain et européen, ainsi que le monde arabe et occidental.
La conférence a offert l’opportunité d’analyser différentes affaires relatives aux îles, de mettre l’accent sur leurs spécificités en tant qu’espace spécial et d’approfondir la réflexion sur le phénomène insulaire, en tant que nouveau concept en Tunisie.