Les élèves des écoles “Jebel Aicha” et “Fajr Jédid”(délégation Belkhir) et l’école El Kédia dans la zone frontalière Tuniso-Algérienne (délégation Om El Arrayes), n’ont pas repris les cours, suite au refus des enseignants de regagner leurs postes dans ces établissements.
Plusieurs écoles primaires dans la région souffrent, également, d’insuffisance du cadre éducatif, deux semaines après le démarrage de la nouvelle année scolaire 2014- 2015.
Le directeur adjoint de l’enseignement primaire au commissariat régional de l’enseignement à Gafsa, Mohsen Zriga a indiqué, vendredi, à la correspondante de la TAP dans la région, que les 7 enseignants affectés depuis le début de l’année dans ces établissements scolaires, n’ont pas encore regagné leurs postes.
Ce responsable a précisé que 24 enseignants n’ont pas pris leur fonction dans les écoles, situées à la frontière notamment dans les délégations de Belkhir, Om Larayes et Snad, “ce qui a perturbé la marche des cours”.
“Les enseignants ont observé, un sit-in, au siège du commissariat régional de l’éducation de gafsa, pour protester contre leur affectation dans ces zones, arguant que le ministère de l’éducation et la direction régionale, n’avaient pas tenu compte de leurs situations familiales, a souligné, un enseignant protestataire, Jalel Latrech.
Le secrétaire général du syndicat de base de l’enseignement primaire de Gafsa, Ibrahim Essai a tenté, en vain, de convaincre les enseignants de reprendre les cours, en attendant la régularisation de leurs situations. Selon, le commissaire régional de l’éducation de Gafsa, Lazhar Rahal, les établissements scolaires de la délégation de Belkhir sont les plus touchés par la vacance des postes et la suspension des cours.
Il a indiqué que le commissariat régional aura recours aux suppléants, à partir de la semaine prochaine, pour pallier à l’insuffisance des enseignants, dont le nombre est estimé à 40. Selon ce responsable, la direction régionale de l’enseignement de gafsa, avait informé les services centraux du ministère de l’éducation à tunis.