Les cours ont été suspendus, vendredi, au lycée Beyram V à El Menzah VIII (Gouvernorat de l’Ariana), en signe de protestation contre la décision du commissariat régional de l’éducation de muter son directeur, Kamel Trabelsi, sans son consentement.
A ce propos, Rym Ben Ali, professeur de Français dans ce lycée, a indiqué à la correspondante de l’agence TAP à l’Ariana, que cette mutation “arbitraire” a eu lieu dans des conditions obscures, tout en demandant la réhabilitation du directeur qui avait accompagné toutes les étapes de l’extension et de l’aménagement du lycée pilote devenu un établissement éducatif d’avant-garde, au niveau des résultats dans la région.
Elle a, dans ce sens, exprimé son refus de son départ du lycée d’une manière offensante, selon elle. D’autre part, une tension a régné chez des professeurs du secondaire du gouvernorat de l’Ariana, après la proclamation des résultats du mouvement des mutations internes décidées par une commission régionale réunissant des représentants de l’administration, du syndicat et des commissions consultatives, et le directeur de l’enseignement secondaire de l’Ariana, sous la présidence du commissaire régional de l’éducation.
Par ailleurs, une source informée du commissariat régional de l’éducation de l’Ariana qui a voulu garder l’anonymat a indiqué que les décisions de la commission de suivi des mutations internes ont été prises selon les critères et les conditions légales en cours, tout en réfutant les accusations adressées au commissariat à propos de l’existence de préférences pour n’importe quelle partie syndicale ou politique.
La même source a, en outre, expliqué que la direction de l’enseignement secondaire, au sein du commissariat, est en train d’examiner tous les recours contre ces mutations, pour les étudier des différents côtés professionnels et humains, selon les demandes parvenues.
En parallèle, les professeurs de l’enseignement secondaire de l’Ariana poursuivent leur mouvement de protestation contre les mutations internes, devant le siège du commissariat régional de l’éducation, tout en menaçant d’accentuer leur mouvement et de suspendre les cours, en cas de non- satisfaction de leur revendications pour “le réexamen des mutations et pour leur rendre justice”.