Le Mouvement Ennahdha a condamné énergiquement « le crime ignoble et lâche » qui a coûté la vie, mercredi dernier, à l’otage français Hervé Gourdel, en Algérie. Dans un communiqué dont l’agence TAP a reçu une copie, le mouvement a stigmatisé « avec les termes les plus forts ces actes barbares, leurs auteurs et tous les groupes terroristes » dont il a dit qu’ils « ne représentent en rien les préceptes de l’islam et la culture des musulmans ».
Le parti Ettakatol a exprimé lui aussi son indignation de ce crime terroriste, estimant que « cet acte ignominieux confirme encore une fois que la guerre contre le terrorisme est une guerre commune engageant tout le Maghreb arabe et l’ensemble des pays d’Europe et du Moyen- Orient ». La Tunisie avait, par la voix du ministère des Affaires étrangères, condamné avec force l’assassinat de l’otage français, y voyant « un acte criminel barbare et totalement inacceptable ». Le ministère avait appelé à la nécessité d’unir les efforts régionaux et internationaux pour « combattre le fléau du terrorisme qui représente une menace pour la sécurité et la stabilité des Etats ».
Un groupe terroriste s’identifiant sous l’appellation de « soldats du califat » avait enlevé dimanche dernier dans l’est de l’Algérois le touriste français Hervé Gourdel (55 ans), décapité mercredi dernier, vraisemblablement en représailles contre la participation de la France aux frappes aériennes sur des positions des djihadistes de l’Etat islamique (EI) dans le nord-est de l’Irak.