Un tribunal de New York a reconnu coupable, lundi 22 septembre, Arab Bank d’avoir apporté un soutien matériel à plusieurs organisations considérées officiellement comme terroristes par les Etats-Unis, dont le “Hamas” et le djihad islamique. Le jugement est inédit.
La prestigieuse banque multinationale sise en Jordanie comparaissait depuis la mi-août devant la cour fédérale de Brooklyn (New York), après une plainte déposée par quelque 300 Américains, victimes ou ayants droit de victimes d’une vingtaine d’attentats entre 2001 et 2004 en Israël, à Gaza et en Cisjordanie.
Les avocats de la défense ont fait valoir qu’il s’agissait de la première affaire de financement terroriste à être auditionnée dans le cadre d’une procédure civile aux Etats-Unis.