Les difficultés inhérentes à une couverture équitable des élections, les moyens de les surmonter et la manière de réaliser des “conducteurs” détaillés à l’usage des médias audiovisuels sont les principaux axes du premier séminaire des coordinateurs de la couverture médiatique des élections, organisé, ce jeudi, à Tunis, par la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle.
L’attachement des médias et des journalistes à se conformer aux standards professionnels et une bonne connaissance de la loi électorale sont les garants d’une mission bien remplie, a estimé dans une déclaration de presse un membre de la HAICA, Riadh Ferjani. Il a assuré que la raison d’être des règles de couverture médiatique n’est pas de contrarier les journalistes mais plutot de favoriser l’avènement d’un paysage médiatique pluraliste.
Il a fait état, à ce propos, de la décision conjointe de l’ISIE et de la HAICA qui, dans son article 9, a-t-il rappelé, fixe les mécanismes d’application des principes de pluralisme et d’équité au niveau de la couverture des élections législatives, notamment par la prise en compte des taux de présence des listes de candidats dans les circonscriptions électorales.
Pour ce qui est de l’élection présidentielle, il a appelé tous les médias, publics et privés, à traiter l’ensemble des candidats sur un pied d’égalité. Un autre membre de la HAICA, Rachida Enneifar, a présenté au cours du séminaire les règles à observer pour la couverture de la campagne électorale, avec, surtout, un rappel des lois et autres textes applicables en la matière. Elle a, aussi, évoqué certains cas de figure qui posent problème et les solutions à même de contourner les difficultés.
Le président de la HAICA s’est absenté de la conférence en raison de sa participation, à la même heure, à une séance de travail tenue au Palais du gouvernement et consacrée à la couverture médiatique des élections législatives et présidentielle.