La délégation de Djerba Houmet Souk a observé, aujourd’hui jeudi, une grève sectorielle, suite à l’appel de grève de deux jours, lancé par l’Union locale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (ULICA).
Cette grève sectorielle, menée pour revendiquer des solutions à la crise des déchets sur l’île de Djerba, s’est transformée, par la suite, en grève générale, bien que certaines structures et organisations professionnelles et syndicales n’y avaient pas adhéré.
La ville de Houmet Souk a connu une paralysie totale, avec la fermeture de tous les commerces, les établissements de services et bancaires, les grandes surfaces commerciales, les groupements de médecins et certains établissements éducatifs, surtout avec la participation du secteur du transport à ce mouvement de protestation.
Cette grève de deux jours est le résultat du silence des autorités face à la crise des déchets sur l’île de Djerba où la situation écologique s’est dégradée d’une manière alarmante, selon le représentant de l’ULICA, Fathi Barouni qui a expliqué que la situation à Houmet Souk est devenue insupportable. Le délégué de Houmet Souk et président du comité de gestion de la municipalité, Foued Haffouz, a indiqué que la grève est légitime tant qu’elle ne dépasse pas le cadre pacifique, surtout que la crise écologique est bien réelle.
Il a ajouté que la solution ne peut être trouvée qu’à l’échelle centrale, après la fermeture de toutes les issues et le rejet de toutes les propositions en vue de trouver une décharge provisoire pour les déchets de Houmet Souk.
Dans ce sens, le délégué a expliqué que les autorités sont en train de chercher une solution urgente au problème et que les négociations se poursuivent pour atteindre une solution consensuelle. Il a souligné que la solution est devenue une urgence et qu’elle doit être rapide et par tous les moyens, même par l’usage de la force, si la situation l’exige, selon lui.