Dans une lettre révélée par Libération, l’ex-Femen tunisienne, Amina Sboui avoue qu’elle a complètement inventé son agression par des salafistes, en juillet, à Paris, et demande pardon.
Le 7 juillet dernier, Amina a déposé plainte pour violences avec usage ou menace d’une arme blanche et affirmait avoir été agressée par un groupe d’hommes, place de Clichy à Paris. Sur sa page Facebook, elle expliquait même avoir été menacée de viol par cinq hommes, avant que ceux-ci ne lui rasent les sourcils et la tête.
La jeune femme sera jugée en octobre à Paris pour « dénonciation d’un délit imaginaire ». Elle risque six mois de prison et 7 500 euros d’amende.