Le ministre des Affaires étrangères, Mongi Hamdi, a réaffirmé, mardi, la position de principe de la Tunisie vis-à-vis de la crise en Libye qui, a- t-il estimé, « ne peut être réglée que par le dialogue et le consensus entre les antagonistes libyens ».
Hamdi, qui s’exprimait lors d’une réunion ministérielle consultative sur les développements en Libye, organisée, à New York, au premier jour des travaux de la 69e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, s’est prononcé contre toute intervention militaire en Libye, de manière à préserver sa souveraineté et à protéger son unité nationale.
« La Tunisie est prête à mettre son expérience en matière de transition démocratique à la disposition de la Libye », a- t-il indiqué, faisant remarquer que « la crise en Libye est quasiment devenue une affaire nationale, compte tenu de ses incidences directes sur la Tunisie ».
Cette réunion s’est déroulée en présence des ministres des Affaires étrangères d’Algérie, d’Egypte, du Qatar, du Royaume d’Arabie Saoudite, d’Espagne, de la France, d’Italie, d’Allemagne, de la Turquie, du Royaume Uni, des Emirats Arabes-Unis, en plus de l’envoyé spécial des Nations Unies pour la Libye et de représentants de l’ONU et de l’Union européenne.
En marge de sa participation à la 69e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le chef de la diplomatie tunisienne a pris part à la réunion consultative des ministres maghrébins des Affaires étrangères.
Hamdi a, également, eu une série de rencontres avec ses homologues des pays frères et amis ainsi qu’avec le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon.