La culture géocalorique des tomates sous serres a enregistré un recul palpable, au début de cette saison, ce qui risque de se répercuter négativement sur la participation de la région à la production de cette catégorie de cultures maraîchères.
A ce propos, les prévisions des services techniques du Commissariat régional du développement agricole (CRDA) tablent sur une production de 500 tonnes contre 1500 tonnes, la saison passée.
Le président du Groupement des cultures sous serres de la zone de Lemgaiess, de la délégation de Kébili sud, a expliqué au correspondant de l’agence TAP à Kébili que cette régression est due aux maladies qui atteignent cette plante la rendant inexportable et aux importantes pertes subies par les agriculteurs.
Il a ajouté que ces derniers penchent, plutôt, vers la production des concombres, ce qui risque d’épuiser la terre, surtout en l’absence de l’alternance agricole.
Ce problème, a-t-il expliqué a eu pour conséquence la diminution du nombre des serres dans le gouvernorat de Kébili avec, actuellement, 1500 serres contre 1800, il y a deux ans. Pour sa part, le chef du service des cultures géocaloriques au CRDA de Kébili, Ahmed Abdedaïem, a souligné que les prévisions portent sur une diminution des deux-tiers de la production des tomates, dans les projets de cultures sous serres.
Il a ajouté que le coût de production des tomates est plus que le double de celui des cucurbitacées (concombres et des courges), alors que le prix a baissé sur les marchés, l’année dernière, ce qui a poussé les agriculteurs de la région à éviter de planter les tomates.
Le responsable agricole a, toutefois, démenti que les maladies atteignant les cultures sous serres soient la principale cause à l’origine de ces prévisions, surtout avec les progrès accomplis par la recherche agricole et la capacité de soigner ces maladies.