L’ancien batonnier de l’ordre des avocats Abderrazek Kilani a déclaré, lundi, que parmi les raisons qui l’ont poussé à se porter candidat à la présidentielle de 2014, le fait de “barrer la route aux symboles de l’ancien régime, de défendre les droits du peuple tunisien et sa révolution et de faire renaitre l’espoir auprès de ses concitoyens.”
Lors d’une conférence de presse qu’il a tenue avant le dépot de son dossier de candidature, Kilani a indiqué qu’il “entrera dans la course vers Carthage” en tant qu’indépendant, précisant qu’il a obtenu 11 parrainages de constituants à l’ANC, députés indépendants pour la moitié d’entre eux et les autres appartenant au mouvement Ennahdha.
Kilani a, par ailleurs, nié toute relation entre sa candidature à la présidentielle et son désistement du poste d’ambassadeur de Tunisie à Genève, soulignant que la prochaine étape “requiert un président indépendant qui dirige le pays et unifie les rangs des tunisiens.”
L’ancien batonnier a déclaré que s’il gagnera à la présidentielle, il “fera face à la contre-Révolution, luttera contre le despotisme et la corruption et fera régner l’égalité sociale.”