Ces temps-ci, je considère que le “lamentabilisme” fait nettement plus de tort au pays que le terrorisme! Le spectacle que donnent nos hommes politiques sur les différentes chaînes impacte bien l’audimat qui ne semble pas tellement réagir à leurs sornettes. Du coup, pendant que certains jappent d’autres zappent!
D’ailleurs, j’ai trouvé curieux que les deux premières victimes de ces échanges outranciers soient des journalistes que j’ai toujours respectés es qualité, car ils ont excellé durant les périodes où la liberté de presse était un vain mot, et malheureusement ne semblent pas avoir profité de leur liberté retrouvée. Alors, seraient-ils atteints du syndrome de Stockholm qui atteint les otages d’un système? Pour répondre à cette question, nous ne manquons pas de psy!
Revenons à la presse et à ce quatrième pouvoir qui a, de partout et de tous temps, mis en valeur des hommes d’exception, et ils sont nombreux. Pour en citer quelques-uns, je commencerais par Emile Zola dont le texte sur l’affaire DREYFUS a traversé l’histoire et reste d’actualité, car l’antisémitisme est et reste une invention cléricale.
Plus récemment, Béchir Ben Yahmed qui, par son article sur le pouvoir personnel dans les années 60, avait pu constater de lui-même l’incompatibilité des deux fonctions -politique et journalistique- et s’en est allé prospérer sous d’autres cieux.
A l’échelle du monde arabe, Hassaneyne Heikel fait encore et toujours office de référence; aux USA, Bob Woodwards et son collègue n’ont-ils pas poussé, sans ménagement, vers la sortie leur président de la République? Et je n’oublierais pas Hubert Beuve Mery du Monde, et Sartre aux positions prémonitoires sur la guerre d’Algérie. Enfin, le Canard Enchaîné qui continue, avec ses 8 pages sans pub, à terroriser le monde politique français et africain…
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