Selon le porte-parole du Mouvement Nidaa Tounes, Lazhar Akremi, “c’est bien Adnène Mansar qui a informé Hafedh Caïd-Essebsi que son père était visé, en présidence du chef de la sécurité présidentielle”.
“Hafedh Caïd-Essebsi confirme sa rencontre avec Adnène Mansar et le directeur de la sécurité présidentielle qui l’ont informé que son père était visé et lui ont proposé le renforcement de sa garde rapprochée”, a-t-il ajouté dans une déclaration, jeudi à l’agence TAP.
Lazhar Akremi a, d’ailleurs, critiqué la teneur du communiqué publié le jour même par la Présidence de la République et dont il a dit qu’il “se caractérise par ses contradictions et tente de provoquer la controverse et de contourner la question”.
Dans son communiqué, la Présidence de la République avait nié les renseignements attribués à la direction générale de la sécurité du chef de l’Etat et des personnalités officielles et faisant état de l’existence d’un plan d’assassinat du président du parti Nidaa Tounes, Béji Caïd-Essebsi.
Selon la Présidence, la direction de la sécurité présidentielle “n’a jamais fait de rapport sécuritaire dans ce sens à quelque partie que ce soit”, indiquant qu’une entrevue avait eu lieu au Palais de Carthage entre le directeur du cabinet présidentiel, Adnane Mansar, et le fils de Béji Caïd-Essebsi, en présence du directeur général de la sécurité du Chef de l’Etat et des personnalités officielles pour procéder à une analyse de la situation générale et prendre les dispositions nécessaires afin que rien ne puisse affecter la transition démocratique et l’opération électorale”.
La Présidence, rappelle-t-on aussi, avait annoncé dans la matinée la nomination du conseiller Mohamed Messai en qualité de porte-parole officiel de la Présidence de la République, à compter de ce jeudi, en remplacement d’Adnane Mansar.